Résilience et efficience : quel immobilier et quelles formes architecturales pour la ville ?

Récemment le Conseil national de l’ordre des architectes interrogeait la notion d’”architecture au cœur de la transition écologique, et posait ainsi cette problématique, au travers des questions suivantes : Comment la qualité de l’architecture peut-elle aider la société et les citoyens à réussir la transition écologique ? Comment convaincre ? Sur quels leviers et avec qui agir ? Quel est le rôle des donneurs d’ordre ? Comment les investisseurs réagissent ? 

Canicule aux effets démultipliés par les ilots de chaleurs urbains, artificialisation des sols et surexploitations des nappes phréatiques au-delà des niveaux permettant leur régénération, biodiversité mise en péril, niveaux d’émissions records soutenus et renforcés par l’intensité des usages “carbonés” au premier rang desquels figurent évidemment le déplacement en voiture et la livraison par utilitaire, … C’est ainsi que l’on caractérise “le panache urbain”. 

Comment une nouvelle doctrine architecturale, urbaine et immobilière peuvent-elle, par exemple, contribuer à une ville plus fraîche, et qui ne condamne pas ses habitants à suffoquer ? Et quels sont les bénéfices de l’îlot de fraîcheur au-delà du confort estival ? Risques et adaptation au changement climatique sont au cœur du développement urbain de demain, et confrontent équilibre et soutenabilité des opérations immobilières à des exigences nouvelles. Quelles conditions, quelles contraintes pèsent sur l’architecte et son donneur d’ordre ? Comment les dépasser ? Quels objectifs quantifiables, quelles résultats mesurables à l’aune de la livraison de l’ouvrage et de ses usages. En un mot, la résilience urbaine est-elle synonyme d’architecture de transition ?

Cet atelier interviendra dans le cadre de Think Cities, le 03/09/2020 à l’ILV, à 15h15.

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