La compagnie de taxis parisienne Hype a reçu 25 Toyota Mirai à hydrogène de plus, mi-juillet 2018. Elle table sur 200 voitures à hydrogène d’ici à fin 2018 et annonce 600 unités en 2020. Lancée en décembre 2015 à Paris, la STEP (société du taxi électrique parisien), détenue par la CDC Caisse des dépôts et consignations - Institution financière publique qui assure un service d’intérêt général et de développement économique pour le compte de l'État français et des collectivités , la Ville de Paris, Région Ile-de-France et Air Liquide, n’utilise que des véhicules à hydrogènes, des Hyundai ix35 Fuel Cell puis des Toyota Mirai. « Cette commande est doublement importante pour Hype. Le seuil de 100 véhicules à hydrogène illustre bien notre stratégie de déploiement massif et rapide de la solution hydrogène pour le transport de personnes. Et elle constitue une nouvelle étape dans le renforcement de notre partenariat avec Toyota », a fait savoir Mathieu Gardies, président fondateur de Hype, le 12/07/2018, aux côtés de Didier Gambart, Pdg de Toyota France, et de Benoît Potier, Pdg d’Air Liquide.

Les véhicules peuvent s’approvisionner dans l’une des 3 stations de distribution d’hydrogène en région Île-de-France, situées au pont de l’Alma (Paris), proche de l’aéroport d’Orly et à Loges-en-Josas, près de Versailles (Yvelines). Ce dernier site alimentera la ligne de 2 bus à hydrogène mise en service en 2019 entre les communes de Vélizy et Versailles.

« Les premiers véhicules électriques à hydrogène de série ont été commercialisés à partir de 2013 avec les Hyundai et Toyota Mirai », indique le groupe Air Liquide. « Par rapport à des modèles 100 % électriques, ces voitures sont adaptées pour des parcours longue distance. Moins de 5 minutes sont nécessaires pour les recharger et offrir une autonomie de 500 km ».

Toyota estime que ses ventes annuelles de véhicules à hydrogène dans le monde passeront « d’environ 3 000 actuellement à au moins 30 000 après 2020 ». Le constructeur japonais prévoit d’augmenter sa capacité de production, malgré le « manque d’infrastructures (qui) reste un frein majeur au développement des véhicules à hydrogène ».