La mobilité servicielle (Maas). Du slogan à l’outil stratégique

Le MaaS ou mobilité servicielle, outil qui réunit toute l’offre de transport d’une agglomération au travers notamment d’une centralisation des données et l’unification des supports, suscite l’intérêt de 54 % des Français en 2019 selon l’Observatoire des mobilités.  

Côté usager, il offre la promesse de trajets effectués sans couture (achat et validation via le smartphone, facturation unique à la fin du mois, tout un parcours avec un seul titre, information en temps réel…). Pour les AOM, il fournit un levier de report modal et une connaissance plus fine des pratiques de mobilités grâce à la collecte des données d’usage tout en permettant de piloter la politique tarifaire.  

Mais le MaaS est loin d'être déployé à grande échelle dans notre pays, rencontrant des obstacles réglementaires, techniques, et de gouvernance… Si les premières briques se mettent en place dans les agglomérations à travers le calcul d’itinéraire, l’achat de titres dématérialisés, le paiement sans contact… D’aucuns pointent des risques de désintermédiation, de dérégulation de l’offre tarifaire, remise en cause de la neutralité de l’offre… La LOM, promulguée fin 2019, doit permettre d’accélérer le déploiement des services de MaaS et apporter des garanties : ouverture des données de transport au plus tard au 01/12/2021, élément essentiel à la constitution d’un service de MaaS. 

Après l’adoption de la LOM, où en est le déploiement du MaaS en France et quels freins perdurent ?  
Comment dépasser les principaux risques mis en avant par les opérateurs de transport ?

Cet atelier interviendra dans le cadre de Think Cities, le 03/09/2020 à l’ILV, à 15h15.

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