« 2019 marque le changement d’échelle du GPE Grand Paris Express - réseau de transport de la métropole du Grand Paris avec l’accélération des chantiers, 15 ans après l’acte de naissance juridique de la SGP Société des Grands Projets - créée sous le nom de Société du Grand Paris par la loi du 03/06/ 2010 relative au Grand Paris . Nous passons du stade de projet à la phase industrielle. Le stade suivant sera de relier les gares. À la fin de 2019, près de 15 tunneliers seront en action ou prêts à creuser contre 4 à l’heure actuelle. Au total, 8 tunneliers supplémentaires s’ajouteront aux 4 en place sur la ligne 15 sud, et aux 3 de la RATP Régie autonome des transports parisiens sur la ligne 14 sud. 7 nouvelles machines supplémentaires seront installées en 2020. La ligne 16 nécessitera, à elle seule, l’intervention de 6 tunneliers », déclare Thierry Dallard, président du directoire de la SGP Société des Grands Projets - créée sous le nom de Société du Grand Paris par la loi du 03/06/ 2010 relative au Grand Paris , lors de la visite de l’usine Herrenknecht (fabriquant des tunneliers de l’ensemble des tunnels du GPE Grand Paris Express - réseau de transport de la métropole du Grand Paris ) à Schwanau (Allemagne), le 20/05/2019.

« Les tunnels du GPE évoluent à des profondeurs variables entre 20 et 55 m sous la surface du sol, avancent à un rythme de 10 à 15 m par jour. Ils seront principalement creusés par des tunneliers à pression de terre », précise Guy Lechantre, filiale du groupe Herrenknecht.

Il distingue « 3 types de machines » pour réaliser les lots du GPE de la ligne 15 sud, 14 sud et 16.
• « La machine gratte le terrain et fait éclater la terre ou le rocher sous l’action de molettes et pics en acier durcis au carbure de tungstène. La technique est adaptée aux terrains durs et meubles (marnes, calcaires et caillasses) ;
• les tunneliers à pression de boue reposent sur l’injection d’une argile très fine à l’avant de la machine sous pression d’air afin d’assurer la stabilité du sous-sol ;
• les tunneliers mixtes pourront être utilisés sur le tracé du GPE. Ils permettront d’alterner entre pression de terre et pression de boue, selon les caractéristiques du terrain francilien. »

Depuis mars 2012, près de 6 500 sondages de reconnaissance des sols ont été réalisés par la SGP sur l’ensemble du tracé, afin de consolider la connaissance des différentes couches de terrain, rappelle la SGP.