• Fixer des objectifs et développer des voies vers la décarbonation d’ici à 2050 et présenter au plus tard à la COP 26 (du 09 au 29/11/2020) de nouveaux objectifs plus ambitieux au plan des contributions nationales déterminées (intégrant pleinement les contributions des villes).
• Renforcer la résilience et la capacité d’adaptation au changement climatique en intensifiant la réalisation des objectifs du plan stratégique de la convention des droits de la personne en faveur de la diversité biologique d’Aichi et en confirmant la stratégie par la mise en place d’un cadre réglementaire mondial pour l’après-2020, au plus tard à la COP15 de la convention pour la biodiversité, en Chine en 2020.
• Améliorer l’efficacité énergétique, encourager la transition des systèmes énergétiques et le transport à zéro émission. En planifiant et promulgant des réglementations nationales pour parvenir en 2030 à l’objectif zéro carbone pour les nouveaux bâtiments, en accélérant la transition vers des rues vertes et saines (augmentation de la mobilité publique durable, gestion de la mobilité en entreprise, promotion de la marche et des modes urbains de transports collectifs et du vélo).
• Augmenter l’efficacité des ressources et promouvoir l’économie circulaire en mesurant l’impact des consommations, limitant les consommations énergétiques carbonées, réduisant la production de déchets.
• Encourager la mobilisation mondiale des citadins et des villes pour une réponse efficace au changement climatique.
• Promouvoir l’égalité des chances économiques, l’accès aux services publics de base en particulier pour les populations pauvres et marginalisées (éducation, santé, traitements médicaux, transports en commun, sécurité, technologie, énergie, eau et assainissement) et à la vie politique via le déploiement de la participation citoyenne à la gouvernance des villes.
• Promouvoir un développement urbain résilient, accessible et inclusif (logement adapté aux situations sociales, renforcement des compétences des villes pour lutter contre la spéculation immobilière, transports publics accessibles, abordables, sûrs et sobres en carbone).
• Intégrer une perspective de genre dans le programme du G20 pour parvenir à une plus grande égalité des sexes (leadership, rémunération, tranquillité des femmes dans l’espace public urbain).
• Répondre aux besoins des populations vieillissantes en déployant des réseaux de soins et des logements adaptés et le dialogue intergénérationnel.
• Faciliter l’intégration économique et sociale des personnes migrantes en insistant sur les aspects positifs des migrations et en mettant en place des politiques de régularisation, de mise à l’abri et de protection au travail.
• Promouvoir le développement économique inclusif et résoudre les problèmes urbains en exploitant numérisation et technologies émergentes.
• Développer une infrastructure durable, résiliente et de qualité pour s’assurer que personne ne soit laissé pour compte.
• Améliorer l’accès des administrations locales à un financement adéquat pour des infrastructures durables (diversification du financement pour les villes, promotion de l’investissement dans le capital institutionnel des villes).
• Assurer la transition des emplois vers un développement économique décarboné (dialogue social, anticipation avec les gouvernements nationaux et locaux).

Telles sont les axes des 43 propositions des villes du G20 (U20) en faveur du développement durable, remis au 1^e ministre japonais Shinzo Abe, au sommet de Tokyo le 22/05/2019. Elles ont été adressées aux États en vue du G20 à Osaka (Japon), les 28/06 et 29/06/2019.

« Dans un monde où plus de 50 % de la population urbaine vit dans des zones métropolitaines étendues, avec des prévisions de 600 millions de nouveaux habitants métropolitains d’ici à 2030, les villes deviennent des acteurs essentiels. (…) Le programme de développement durable à l’horizon 2030 fournit un cadre global permettant de traiter nombre des priorités les plus urgentes de la planète. Nous nous engageons à identifier les liens entre nos stratégies locales de développement durable et le développement durable porté par les objectifs de l’ONU dans 3 domaines : action pour le climat ; inclusion sociale et intégration ; croissance économique durable », indiquent les 30 maires signataires parmi lesquels Anne Hidalgo, maire de Paris.