« Le pilotage et le contrôle sont des sujets majeurs dans la smart city. C’est toute la question de la gouvernance. Les citoyens ont besoin de savoir dans quel cadre de gouvernance les projets de smart seront utilisés », déclare Stéphane Keïta, Pdg des Services conseil expertises territoires, membre du comité exécutif de la Banque des territoires • Groupe Caisse des dépôts• Activités : conseil et ingénierie, prêts à l’habitat et au secteur public local, investissements en fonds propres, opérateur de logement social, services bancaires… , lors du « printemps des territoires », à Paris le 06/06/2019

Selon lui, « la smart city n’empêche pas d’avoir un projet politique. Les exemples de villes aussi différentes que Nice, Dijon ou Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) démontrent 3 mises en œuvre de smart city avec des objectifs bien spécifiques : la sécurité publique à Nice, la fonctionnalité des équipements publics à Dijon, l’habitat, les habilités et l’usage de la ville à Issy-les-Moulineaux. La smart city n’est qu’un outil, sans logique propre. C’est un travail à faire avec les habitants et les élus. »

La Banque des territoires s’est engagée dans la smart city à « différents niveaux », selon Antoine Troesch Managing Partner @ Demeter
, directeur de l’investissement de la Banque des territoires, en finançant :
• des « infrastructures numériques via des investissements et des prêts », notamment des data centers, et « environ 1/3 des prises haut débit dans les zones d’initiative publique, de l’ordre de 6 millions de prises » ;
• des « bâtiments intelligents », via des expériences soutenues en joint-venture sur le logement social et le logement intermédiaire, et dans les quartiers prioritaires. « Nous sommes un des grands partenaires de l’ANRU Agence nationale pour la rénovation urbaine que ce soit en prêt ou en investissement » ; 
• des solutions de transports collectifs et individuels. « L’ADN de la Caisse des dépôts change. Nous financions les grandes infrastructures de transport et continuons à le faire, mais nous investissons aussi dans les mobilités intelligentes » de proximité, déclare Antoine Troesch. La Banque des territoires est actionnaire de CityScoot (location de scooter électrique en libre-service), Zoov (service de partage de vélos à assistance électrique) et Hype (taxis roulant à l’hydrogène à Paris).