• L’immobilier est une classe d’actif faisant l’objet d’une forte demande comparé aux autres catégories (actions, obligations, matières premières, produits dérivés…) ;
• 67 % des professionnels interrogés pensent que les enjeux environnementaux impacteront le marché immobilier ;
• 80 % jugent la mobilité urbaine (la « smart mobilité ») cruciale dans leurs décisions d’investissement à condition qu’elle réduise la contrainte des longs trajets pendulaires ;
• la logistique en tête des sous-secteurs immobiliers que les investisseurs européens estiment rentable ;
• Paris n° 1 du classement des villes européennes attractives (devant Berlin, Francfort, Londres et Madrid) ;
• Lyon au 26^e rang du classement européen, 2^e ville française préférée des investisseurs.
Tels sont les constats de l’étude « Emerging Trends in Real Estate Europe 2020 » (17^e édition, 100 pages) publiée par PwC • Cabinet international de conseil, d’audit et d’expertise comptable Création : 1998 Missions : audit et certification des comptes, consulting, expertise comptable, juridique et… et Urban Land Institute • Association internationale dans l’immobilier (résidentiel, tertiaire, logistique…). Présent dans 95 pays. • Adhérents : revendique 40 000 membres dans le monde • Création : 1936 • Missions … (ULI • Association internationale dans l’immobilier (résidentiel, tertiaire, logistique…). Présent dans 95 pays. • Adhérents : revendique 40 000 membres dans le monde • Création : 1936 • Missions … ) en décembre 2019. Elle analyse les perceptions de 905 professionnels européens de l’immobilier (investisseurs, promoteurs, créanciers…) de 22 pays sur les tendances du marché immobilier européen en 2020.

« Paris bénéficiera des Jeux Olympiques 2024, du projet du Grand Paris et de la proximité de Paris avec Londres, au cœur de l’Europe. Ce sont des atouts majeurs, selon l’étude. Malgré les mouvements sociaux, les investisseurs européens estiment la France plus stable et attractive que le Royaume-Uni ou l’Allemagne. Paris offre des rendements de l’ordre de 3 % à 3,5 % en ligne des investisseurs core ».
• Immobilier tertiaire. « 80 à 85 % des immeubles ne correspondent pas aux demandes des salariés. Le rapport au temps de travail change. Les salariés sont mobiles, grâce au cloud et la 5G. Des actifs immobiliers deviennent obsolète ou trop banalisés. Nous allons assister dans le tertiaire à une révolution aussi puissante que dans le commerce avec le e-commerce. Le coût du capital n’est pas le sujet. Le problème est dans les produits proposés », dit Stéphane Theuriau, président de BC Partners (Paris), le 12/12/2019 au SIMI.
• Résidentiel. « Les usages sont en forte croissance. Regardons les maisons de retraite, maisons de repos médicalisées, co-living, logements pour étudiants… Ils intéressent les investisseurs compte tenu des évolutions de la démographie urbaine. Les services vont faire la différence. Ils bonifient les classes d’actifs. Mais c’est plus complexe au plan opérationnel. Le marché core devient inaccessible. Il faut remontrer la chaîne de valeur, se positionner plus en amont et accepter certains risques », déclare Sophie Colin Sansier, directrice des investissements et arbitrage chez Generali Real Estate. « Les résidences gérées ont de l’avenir à condition que les services fassent partie d’un all inclusive. Séparer la propriété de la gestion a de moins en moins de sens. Il faut trouver des opérations qui montrent des convictions », selon Stéphane Theuriau.