Marie Noëlle Lienemann, présidente des Coop’ Hlm

• « Le mouvement HLM doit être capable de franchir une étape supplémentaire dans la performance énergétique, en massifiant le recours aux énergies renouvelables. La question des énergies renouvelables est encore à la marge de nos solutions. La 1^e raison est que beaucoup d’expériences n’ont pas fonctionné, notamment dans la géothermie. La 2^e est qu’il est nécessaire de concevoir une stratégie des énergies renouvelables globales. »
• « Le sujet est d’accéder à une énergie décarbonée au prix le plus bas possible. Cela nécessite un lien constant avec les territoires, qui nous garantit un accès durable et financièrement abordable aux ressources. Certaines nouveautés législatives vont dans ce sens, comme la PPE Programmation pluriannuelle de l’énergie et la SNBC Stratégie nationale Bas-Carbone -adopté en 2015, en lien avec le Plan Climat. Elle vise la réduction des gaz à effet de serre . »
• « Le plus intelligent est de s’inscrire durablement dans des trajectoires territoriales, dans lesquelles les bailleurs sociaux soient moteurs ou accompagnants, mais en tout cas acteurs de la transition. Ce travail collectif est indispensable pour qu’on franchisse un cap partout, pas seulement chez les bailleurs très motivés ou là où dans les territoires où les élus les y poussent ».
• « L’idée de recenser dans nos plans de patrimoine toutes les opportunités de développement de solutions EnR dans nos résidences doit devenir un automatisme, afin de pouvoir évaluer la solution la plus pertinente et être pro-actif. »
• « Concernant les dépenses liées aux EnR Énergies renouvelables , cela nécessite des coûts d’investissements importants, mais les coûts de fonctionnement sont réduits pour les locataires. Cela ne doit pas être un handicap pour nous, bailleurs sociaux, mais cela nécessite un accompagnement de l’État. »
• « Pour ce qui est de l’autoconsommation, nous en sommes au balbutiement du développement de la pratique chez les bailleurs, la loi n’étant pas vieille. Les échanges de bonnes pratiques vont changer les choses. »
• « Les problèmes de financement ne sont pas le 1^e obstacle à la massification du recours aux EnR par les bailleurs sociaux. Il y a d’abord un obstacle de métier, un obstacle culturel, d’absence de mobilisation convergente d’acteurs. »

Jean-Philippe Gendarme, directeur de Kem One Fos

• « Dans un contexte de réchauffement climatique accéléré, le caractère décarboné et hautement énergétique de l’hydrogène a un rôle essentiel dans l’alimentation des usages, et notamment celui du chauffage des bâtiments tertiaires et résidentiels. Il a également un rôle à jouer dans la stabilisation du réseau électrique, grâce au stockage des pics de production d’électricité renouvelable. De nouvelles solutions apparaissent dans le domaine du chauffage, comme les chaudières à compensation ou la pile à combustible. »
• « L’hydrogène utilise les réseaux gaziers existants, l’adaptation à faire est donc moindre. Deux grandes expérimentations sont en cours en France, sur le secteur industriel. Un certain nombre d’industriels sont donc convaincus et l’offre commerciale est en passe d’arriver. »
• « Les investissements à réaliser seront ceux de nécessaires pour changer les chaudières des logements. Cela dit, la durée de vie d’une chaudière étant de 10 à 15 ans, ces changements devront arriver tôt ou tard. »

Christophe Courtois, directeur général de Tecsol, et Alexandra Batlle, chargée de développement chez Tecsol

• « Dans le logement social, des opportunités apparaissent pour échanger de l’énergie solaire au sein d’un bâtiment (autoconsommation collective restreinte) ou entre plusieurs bâtiments (autoconsommation collective étendue). »
• « Le partage de l’électricité produite localement doit être réalisé au sein d’un groupement, une personne morale organisatrice, et transite par le réseau public d’électricité. »
• « La loi Pacte Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises - Loi n° 2019-486 du 22/05/2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises a élargi le périmètre d’un projet d’autoconsommation collectivité à plusieurs postes de consommation, mais seulement sur le réseau basse tension, et a ajouté un critère de distance géographique. »
• « La loi Énergie et climat opère une distinction entre autoconsommation collective restreinte et étendue. Sur l’autoconsommation collective restreinte, les participants peuvent être raccordés en haute tension. Sur l’autoconsommation collective étendue, le périmètre et la puissance cumulée ont été fixé par arrêté. »

Christophe Ribault, directeur technique de Pays d’Aix Habitat Métropole

• « L’autoconsommation solaire, telle que nous la pratiquons à l’heure actuelle sur le parc de Pays d’Aix Habitat Métropole, alimente les communs de 20 entrées pour 220 logements, nous sommes donc le seul client final. C’est assez simple. Nous ne redistribuons pas encore aux locataires, mais des projets sont en cours pour déployer des bornes de recharges sur le parc ».

Enerlis

• Société commerciale
• Activités : services en efficacité énergétique et environnementale (solutions pour moins consommer et mise en place d’énergies renouvelables), conseil, de l’audit, de l’ingénierie financière, des réalisations techniques…
• Création : 2013
• Présidente : Aurélie Gaudillère
• Directeur général : Thierry Martin
• Directrice commerciale  : Laura Pinçon
• Directrice communication & marketing : Caroline Danton
• Chiffres d’affaires (2020) : 93 M€
• Effectif : 190 personnes
• Tél.  : 01 70 95 00 80
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Catégorie : Energie

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Adresse du siège

77, rue Marcel Dassault
92100 Boulogne-Billancourt France

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Fiche n° 7774, créée le 16/10/2018 à 12:14 - MàJ le 29/07/2024 à 14:36