Villes moyennes : 296 160 ventes en 2020 (+12 870) selon le 2e baromètre immobilier (CSN et ANCT)
• 296 160 ventes immobilières (total EPCI
Établissement public de coopération intercommunale - structure administrative française regroupant plusieurs communes afin d’exercer certaines compétences en commun
) en 2020 contre 283 290 en 2019 (+12 870) et 259 970 ventes en 2018 (+23 320) dans les territoires Action Cœur de ville (ACV
Action cœur de ville
) ;
• 132 810 ventes dans les 222 villes du programme ACV en 2020, contre 128 719 en 2019 (+4091 ventes) et 116 798 en 2018 ( +11 921) ;
• l’évolution dans les villes-centres du programme demeure orientée à la hausse avec +4 090 ventes entre 2019 et 2020. L’augmentation était de +11 921 ventes entre 2018 et 2019 ;
• 67 villes ACV sur les 222 (36 % des villes du programme) sont plus dynamiques que le reste de leur EPCI ;
• parmi les 67 villes, pour 23 territoires (10 % des villes du programme), ce sont même les villes-centres qui portent le marché local face à une périphérie qui décroît ;
• pour 41 % des villes ACV, la périphérie est plus dynamique que la ville-centre ;
• le prix médian du m² pour les appartements augmente de façon continue dans les territoires du programme ACV de 1 294 €/m² en moyenne en 2018 à 1 385 €/m² en 2020 ;
• dans les territoires ACV, entre 2018 et 2020, le sous-ensemble étiquette énergétique F et G est passé de 11,3 % à 10,6 % des biens vendus ;
• le sous-ensemble étiquettes A-B et C est en hausse de près de 1 point sur 3 ans, de 19,2 % des biens vendus en 2018 à 20,3 % en 2020. La part des logements avec les étiquettes D et E reste stable dans les villes ACV.
Tels sont les principaux chiffres du 2e baromètre de l’immobilier des villes moyennes, publié par le Conseil supérieur du notariat avec l’Agence nationale de la cohésion des territoires
• Établissement public d’État placé sous la tutelle des ministres chargés de l’aménagement du territoire, des collectivités territoriales et de la politique de la ville• Directeur général …
, le 15/06/2021.
« L’étude répond à une forte demande de comparabilité exprimée par les élus locaux. (…) Malgré des blocages et un coup d’arrêt des transactions immobilières lors du 1e confinement (du 17/03 au 11/05/2020), le marché de l’immobilier et celui des villes moyennes en particulier a bien résisté, à l’inverse des grands centres métropolitains. Cela s’explique par des contraintes financières moins importantes, des négociations plus fluides et par les nouveaux besoins révélés par la crise et le télétravail. La dynamique enclenchée depuis 2018 dans les villes du programme s’est poursuivie, tant en ville qu’en périphérie », dit le préfet Rollon Mouchel-Blaisot
Préfet @ Préfecture de la Somme
• Né le 19/06/1959 à Carteret (Manche). Titulaire d’une maîtrise de droit des affaires (transport international aérien et maritime). Diplômé de l’Institut d’études…
, directeur du programme interministériel Action Cœur de ville, en présence de Peggy Montesinos, vice-présidente du CSN
Conseil supérieur du notariat
.
« Dans 124 agglomérations, la hausse du nombre de mutations immobilières avoisine les 20 % depuis 2018 »
« Le nombre de mutations immobilières a continué à progresser, entre 2019 et 2020, dans les 222 agglomérations élues au programme national Action Cœur de Ville. Dans 124 d’entre elles, la progression avoisine les 20 % depuis 2018 », indique Peggy Montesinos, vice-présidente du Conseil supérieur du notariat, le 15/06/2021.
« À l’exception d’un manque de données en 2020 sur Mayotte et Basse-Terre en Guadeloupe, on enregistre 124 agglomérations qui ont ont connu des augmentations du nombre de mutations de plus ou moins 20 %, c’est-à-dire que 63 % des territoires Action Cœur de Ville ont une augmentation très positive de leur agglomération. Au niveau des agglomérations qui ont réellement sur-performé en 2020 quelque soit leur taille, citons Riom (Puy-de-Dôme), Moulins (Allier), Saintes (Charente-Maritime), Autun, Le Creusot, (Saône-et-Loire), Vernon, Evreux (Eure), Pau (Pyrénées-Atlantiques), Lisieux (Calvados), Morlaix (Finistère), Longwy (Meurthe-et-Moselle), Besançon (Doubs). À Moulins, on est passé de 800 mutations en 2018 à 4020 en 2020, Pau de 2940 à 6 830. N’oublions pas non plus l’agglomération de Sète (Hérault) qui est passée de 3 590 mutations en 2019 à 5 920 en 2020 », dit le préfet Rollon Mouchel-Blaisot
Préfet @ Préfecture de la Somme
• Né le 19/06/1959 à Carteret (Manche). Titulaire d’une maîtrise de droit des affaires (transport international aérien et maritime). Diplômé de l’Institut d’études…
, directeur du programme interministériel Action Cœur de Ville.
« Ne pas entraver le développement des villes de leur agglomération » (R. Mouchel-Blaisot)
« Ces dernières agglomérations sur-performent donc par rapport à d’autres qui étaient historiquement considérées comme plus dynamiques et attractives et participent largement au maintien des volumes au niveau national. Même si cette tendance devra être confirmée sur les prochaines années, cette évolution positive du marché de l’immobilier des villes moyennes représente un signal tangible sur le début d’un cercle vertueux pour ces territoires. Aussi, des externalités positives sont attendues à terme, aussi bien en matière de dynamisme économique que commercial. Les chiffres doivent conforter l’investissement privé dans les villes moyennes », selon Rollon Mouchel-Blaisot.
« Lorsque l’étude fait référence à 80 agglomérations qui sont tirées en 2020 par leur périphérie, si je peux me permettre, il y a quelques années, nous aurions enregistré un résultat bien pire. Nous ne voulons pas entraver le développement des villes de leur agglomération. Il s’agit simplement de l’appliquer au profit des villes-centres. Il faut ainsi que ce modèle de regroupements d’équipements, administratifs, culturels et sportifs soit plus concurrentiel que le modèle de l’étalement urbain en périphérie. »
Denormandie ancien : démarrage « un peu lent »
« En 2021, nous n’avons pas à ce stade de chiffres concernant l’impact du dispositif Denormandie dans l’ancien mis en place pour accélérer le programme Action Cœur de Ville et en vue d’un bénéfice de la réduction d’impôt, le montant des travaux de rénovation, d’amélioration ou de transformation, facturés par une entreprise. Il doit représenter au moins 25 % du coût total de l’opération. Il est vrai que le démarrage du dispositif est par définition un peu lent. Il faut que l’acquéreur ait acquis son bien et entamé des travaux de rénovation et mis en location de 6, 9 à 12 ans à un prix conventionné pour ensuite qu’il puisse être éligible à la réduction fiscale prévue par le Denormandie ancien », déclare le préfet.
« On se doute bien que les 1e années ne seront pas des années de plein exercice. Nous sommes dans l’attente de nouvelles données prévues par le ministère du Logement. Le futur PLF Projet de loi de finances sera amené à délibérer pour sa prolongation en 2022 », dit-il.
Marché immobilier : « Une reprise haussière constatée depuis septembre 2020 » (CSN)
« Au regard des volumes, une reprise haussière a ainsi été constatée depuis septembre 2020, pour totaliser 1024000 transactions au 31/12/2020, limitant la baisse des volumes à 4 % sur 1 an. Ce qui pourrait apparaître pour une contre-performance doit évidemment être relativisé au regard de la période de quasi-interruption du marché lors du premier confinement du printemps 2020. L’appétence des utilisateurs pour le marché immobilier est restée forte, bien que sa dynamique se soit réorientée quelque peu différemment. Les paramètres habituels du marché sont restés attractifs et l’appétit pour la pierre a même été renforcé par un niveau d’épargne élevé », indique Peggy Montesinos, vice-présidente du CSN, le 15/06/2021.
« Fait néanmoins nouveau de l’année 2020, l’orientation des volumes est hétérogène : le nombre de ventes de logements anciens a chuté de 12 % en Île-de-France, qui n’apparaît plus comme la locomotive du marché, là où la province a tiré le marché. C’est notamment le cas dans les territoires Action Cœur de Ville. La courbe des prix, quant à elle, est restée indifférente à ces variations de volumes. Les prix évoluent en effet avec retard aux variations de volumes et seule une forte et pérenne variation à la baisse du nombre de transactions impacterait significativement les prix », selon le CSN.
Rollon Mouchel-Blaisot
Préfet @ Préfecture de la Somme
• Né le 19/06/1959 à Carteret (Manche). Titulaire d’une maîtrise de droit des affaires (transport international aérien et maritime). Diplômé de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, section service public.
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Parcours
Préfet
Membre du conseil de surveillance
Directeur du programme « Action Coeur de Ville »
Préfet
Préfet
Sous-préfet
Secrétaire général pour les affaires régionales
Sous-préfet
Consul
Chef de cabinet
Secrétaire général
Directeur de Cabinet
Conseiller chargé des relations avec le Parlement
Fiche n° 30132, créée le 19/04/2018 à 17:15 - MàJ le 14/09/2023 à 11:24
Parcours
Notaire associé
Président
Premier vice-président
Délégué auprès du Conseil supérieur du notariat
Président
Vice-président
Membre du conseil régional
Établissement & diplôme
Master droit collectivités locales et urbanisme
Notarial
Master droit notarial
Fiche n° 41382, créée le 22/10/2020 à 09:40 - MàJ le 27/10/2022 à 12:01
Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT)
• Établissement public d’État placé sous la tutelle des ministres chargés de l’aménagement du territoire, des collectivités territoriales et de la politique de la ville
• Directeur général : Stanislas Bourron
• Président : Christophe Bouillon, maire de Barentin (Seine-Maritime) et président de l’Association des petites villes de France
• Vice-président : Michel Fournier, maire de les Voisvres (Vosges) et président de l’Association des maires ruraux de France
• Création : 01/01/2020, par la loi du 22/07/2019
• Missions : assure la mise en œuvre de la politique de l’État en matière d’aménagement durable et de cohésion des territoires en conduisant des programmes nationaux territorialisés (Action Cœur de Ville, Territoires d’Industrie…) et en prévoyant la mise en œuvre déconcentrée de ces programmes au moyen de contrats de cohésion territoriale ; agit au soutien des projets des territoires au sens large (collectivités territoriales, pays…) en lien avec l’ANAH, l’Ademe, l’ANRU, le Cerema, la Banque des Territoires ; fusionnant le CGET, l’Epareca et une partie de l’Agence du numérique, elle reprend à son compte leur action précédente (études, soutien aux projets des territoires, redynamisation des commerces en quartiers politique de la ville, déploiement du plan très haut débit) ; gère pour les territoires, les fonds européens de cohésion, en lien avec les régions et la DGCL.
• Contact : Eric d’Amedor de Mollans, Directeur de cabinet
• Tél. : 01 85 58 60 00
Catégorie : Etat et autorités publiques
Maison mère : Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales
Adresse du siège
20, avenue de Ségur - TSA 1071775334 Paris Cedex 07 France
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Fiche n° 9508, créée le 08/01/2020 à 02:57 - MàJ le 06/11/2024 à 07:58