Logistique : les 5 préconisations de l’ORIE dédiées aux contraintes des territoires franciliens

• « En connaissant un développement rapide, porté notamment par les bouleversements des pratiques de consommation et par le dynamisme des acteurs du e-commerce, la logistique urbaine s’impose aujourd’hui comme une fonction nouvelle de la ville.
• La logistique urbaine joue un rôle essentiel dans l’émergence d’une ville plus durable et plus compétitive,
• Il convient d’en accompagner le développement par un portage politique fort, permettant notamment de surmonter les coûts fonciers trop prohibitifs pour le développement d’espaces logistiques en ville. »

• « Faire de la logistique urbaine un levier de compétitivité et d’innovations au service du développement de la ville,
• Sans se limiter au e-commerce, la logistique urbaine bénéficie aujourd’hui de son dynamisme de croissance et de l’effet de transformation qu’il engendre sur l’ensemble des filières d’approvisionnement des marchandises en ville là où se concentrent les bassins de consommation. »

• « Implanter des actifs d’immobilier logistique aux portes d’entrées des villes et au sein des quartiers urbains devrait permettre de réduire les nuisances dues aux flux de marchandises, à condition que les flux soient réorganisés en ville. »

• « Les besoins quantitatifs sont encore difficiles à évaluer tant ils dépendent de l’utilisation et des filières ciblées,
• Le groupe de travail de l’ORIE préconise l’intégration systématique d’espaces de logistique urbaine dans les opérations d’aménagement d’envergure. Cette intégration sera d’autant plus fructueuse qu’elle interviendra très tôt dans la vie de l’opération,
• Cette intégration permettrait d’encourager fortement l’innovation in situ. »

« Permettre de trouver un modèle organisationnel et économique pour pérenniser les expérimentations de mix logistique, grâce à des échanges et des propositions de professionnels du secteur et des professionnels de l’immobilier.

• Le mix logistique est le fait de construire des bâtiments accessibles par au moins deux moyens de transports différents : route, fer et/ou fleuve,
• Classer précisément les biens échangés en fonction des moyens de transport par lesquels ces marchandises peuvent être transportées afin d’élaborer une politique de transport de marchandises la plus adaptée et la plus efficace possible. »

• « La mise en place des règlements de stationnement incombe aux maires des communes, ce qui complique le travail des transporteurs de marchandises. Il faudrait donc harmoniser ces réglementations,
• Il est nécessaire d’apporter une visibilité aux professionnels en organisant au préalable une concertation. »

• Afin de mener des politiques plus adaptées, les élus doivent avoir des retours d’expérience des professionnels de la logistique,
• Il serait intéressant de mettre en place une concertation sur le transport de marchandises entre les professionnels de la logistique et les institutionnels sur un territoire plus large, a minima à celui du Grand Paris, de façon pérenne.

• La plupart des pays connaissent les mêmes enjeux que la France : le développement du e-commerce, les transformations de la chaîne logistique et l’éloignement des entrepôts,
• La mise en place d’un observatoire avec une dimension de benchmarking permettrait aux techniciens et élus d’avoir davantage de retours d’expérience,
• Pour cela, il parait important d’adapter les formations.