Mettre la nature au cœur de nos politiques sociales

Dans le 20^e arrondissement, nous faisons le choix de mettre la nature au cœur de nos politiques sociales Loger, c’est d’abord avoir des logements à offrir. La première problématique est de disposer de logements à offrir que ce soit par une production neuve adaptée aux besoins d’aujourd’hui et pensée comme durable et réversible pour anticiper ceux de demain, par la transformation de bureaux ou d’ateliers vides ou par le soin accordé au patrimoine existant pour qu’il remplisse durablement sa fonction d’accueil. Il faut ensuite en organiser la mise à disposition par des processus d’attribution justes et performants, ainsi que par une organisation de la fluidité du parc, grâce à des dispositifs favorisant les parcours résidentiels.

Il faut aussi permettre aux habitants de s’y épanouir dans un cadre de vie serein et de qualité, par une gestion de proximité garante de la qualité de service et par un accompagnement adapté aux situations sociales ou territoriales complexes. Tout cela en visant la satisfaction du plus grand nombre, en garantissant des conditions d’accès égales pour toutes et tous à l’ensemble du parc de logements et en veillant à l’équilibre social et à la mixité des territoires. Dans le 20^e arrondissement, nous atteindrons bientôt 40 % de logements sociaux mais nous sommes vigilants dans les nouveaux conventionnements à respecter des équilibres de mixité, quartier par quartier.

Il est essentiel de faire une place large à la nature pour anticiper les effets du réchauffement climatique. C’est pourquoi le PLU Plan local d’urbanisme bioclimatique de Paris concilie la construction de logements sociaux et le création d’espaces verts. Dans le 20^e, nous déploierons 2 grands parcs de 3 hectares chacun dans le quartier des portes ainsi que 20 rues aux écoles - rues aux abords d’écoles maternelles et primaires piétonnisées et végétalisées - ou encore 22 cours oasis, pendant la mandature.

La Ville de Paris régulateur du marché 

En faisant de la puissance publique le régulateur du marché, la Ville de Paris, avec l’appui de ses opérateurs de l’aménagement et du logement, a obtenu des résultats incontestables que ce soit à travers l’augmentation considérable de la part de logements sociaux à Paris, la réforme des processus d’attribution rendus justes et transparents, l’engagement de la rénovation énergétique du patrimoine ou la garantie d’un haut niveau de proximité des services du quotidien. La mise en place du bail réel solidaire (séparation du foncier et du bâti, la ville restant propriétaire du sol) à travers une foncière publique permet de réduire de moitié le coût de la première acquisition.

Pour autant, les difficultés demeurent nombreuses. La première difficulté à laquelle nous devons faire face est le niveau des prix. Touchant tant le foncier, au surplus rare, que le coût des travaux ou encore celui de l’énergie, il est le produit de l’attractivité et de la vitalité économique du territoire, qui en ont fait une cible privilégiée pour les spéculateurs.

La collectivité, en déployant une politique soutenue de préemption a permis, dans ce contexte peu favorable, de développer du logement social sur l’ensemble de la ville. Cela a permis d’offrir des logements sociaux à des ménages, des plus pauvres aux classes moyennes, qui n’auraient jamais pu y accéder autrement. Aujourd’hui encore, la Ville de Paris amplifie son action en se fixant pour objectif l’atteinte d’une part de logements publics, y compris intermédiaires, de 40 %.

Nous devons aussi gérer l’insuffisante disponibilité de logements. Outre la question de la production nouvelle, c’est un phénomène de « cristallisation » du parc immobilier qui est à l’origine de cette incapacité durable à réduire les délais et la file d’attente que constituent les 258 000 demandeurs de logements sociaux à Paris. La rareté des biens privés, l’inexistence d’une offre à prix intermédiaires, conjuguées à l’appauvrissement des ménages logés dans le parc social rendent illusoire à court terme une amélioration de la fluidité par de la mobilité externe. Sauf à la marge, pour reprendre les logements sociaux dont l’usage a dérivé, parfois de façon illégale, de leur destination initiale (dépassement de plafonds, sous-location, maintien sans droit…).

Il y a 262 000 logements inoccupés dans le parc privé à Paris, soit 1/5^e du parc parisien. Ce taux est passé de 14 à 19 % entre 2011 et 2020. Si derrière le terme, il y a des réalités différentes, le retour sur le marché d’une dizaine de milliers de logements serait positif. Pour cela, nous devons agir via une fiscalité dissuasive, favoriser la remise sur le marché et poursuivre la régulation des meublés touristiques pour faire face à une crise sans précédent.

Paris 1^er territoire de la rénovation énergétique en France

L’inégalité de l’offre de logements, évoquée précédemment s’agissant des niveaux de prix et donc d’accessibilité pour les ménages, existe aussi en matière de qualité des logements et/ou du cadre de vie. Les ambitions du Plan climat de la Ville de Paris, les aides apportées aux bailleurs sociaux pour y faire face, les investissements colossaux engagés par ces derniers, font de Paris le premier territoire de la rénovation énergétique de France et des locataires parisiens ceux dont les logements sont devenus les plus performants et les niveaux de charges les plus contenus, dans un contexte général d’augmentation du coût des énergies.

Au-delà de la question énergétique, c’est celle du confort et de l’habitabilité des logements qui, grâce à une politique de réhabilitation et de rénovation urbaine soutenue, est traitée dans la durée et de façon satisfaisante, sur le territoire parisien. Enfin, le choix déterminé et concerté d’un haut niveau de présence sur le terrain de l’ensemble des services publics du quotidien, et singulièrement de ceux apportés par les bailleurs sociaux, permettent aujourd’hui aux locataires parisiens de vivre dans un cadre de vie dont ils reconnaissent régulièrement la qualité. 

Pour conclure, être un maire bâtisseur, c’est construire “vertueux”, préserver le patrimoine de la ville et transformer l’existant en conservant l’identité de Paris. C’est surtout favoriser la biodiversité et la végétalisation des espaces libres. Être le maire du 20^e arrondissement de Paris, c’est défendre une ville inclusive et solidaire, résiliente et décarbonée. Cela d’autant plus au moment où une loi déshonorant la République et la patrie des droits de l’Homme vient d’être votée (le 21/12/2023) qui crée une rupture d’égalité de droit dans l’accès au logement. En outre, cette loi supprime le droit à l’hébergement d’urgence pour les familles déboutées avec le risque d’une explosion des enfants à la rue. Face à cette loi scélérate, Paris, fidèle à ses valeurs, résistera.

Éric Pliez

• Maire du 20^e arrondissement @ Ville de Paris

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Parcours

Depuis septembre 2020

Ville de Paris
Maire du 20^e arrondissement

Août 2001 - mai 2020

Aurore
Directeur général

Octobre 2013 - 2019

Samu social de Paris
Président

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Fiche n° 32525, créée le 31/08/2018 à 08:41 - MàJ le 16/09/2020 à 15:30

Ville de Paris

• Commune et département (statut particulier), situés en région Île-de-France
• Population : 2 087 577 habitants
• Superficie : 105,4 km2
• Intercommunalité : Métropole du Grand Paris
• Maire : Anne Hidalgo, depuis 2014
• Adjoint à l’urbanisme : Lamia El Aaraje
• Adjoint au logement  : Jacques Baudrier
• Tél. : 01 42 76 40 40

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Catégorie : Collectivités
Entité(s) affiliée(s) :
- Compagnie parisienne de chauffage urbain
- Eau De Paris

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Adresse du siège

Place de l’Hôtel de Ville
75004 Paris France

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Fiche n° 6228, créée le 11/01/2018 à 12:37 - MàJ le 21/11/2024 à 18:03