Paris : « Prêts à ouvrir un chantier-école sur le parvis de Notre-Dame » (Patrick Liébus, Capeb)

« Nous avons en France tous les corps de métiers et les appareils de formation permettant de rebâtir Notre-Dame de Paris. Mais il faut attirer les jeunes vers ces métiers, en particulier ceux de couvreur et de charpentier dans le top 10 des métiers en tension. La Capeb Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment souhaite ouvrir un chantier-école sur le parvis de Notre-Dame, qui serait une vitrine des métiers d’art et du savoir-faire français », déclare Patrick Liébus, président de la Capeb Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment , le 18/04/2019, au ministère du Travail, après le lancement de « Chantiers de France », un regroupement de professionnels et d’institutions engagés dans la restauration de la cathédrale en partie détruite par un incendie le 15/04/2019.

• « Le ministère du Travail s’est dit favorable, le 18/04/2019, à notre proposition. Il faut faire des désignations pour la coordination », précise à News Tank, Patrick Liébus, président de la Capeb, le 18/04/2019.
• « Nous n’avons aucun problème de compétences mais nous manquons de main d’œuvre dans les professions concernées par le chantier de reconstruction du chef d’œuvre gothique.  »Nous manquons de jeunes qui ne sont plus attirés par les métiers manuels« , indique Jean-Claude Bellanger, secrétaire général des Compagnons du devoir ».
• « Nous devons profiter de cet événement pour attirer les jeunes vers ces métiers. Nous y parviendrons si nous mutualisons tous nos moyens en termes d’orientation et de formation. Les 72 CFA Centre de formation d’apprentis  pilotés par les CMA Chambre de métier et de l’artisanat - Chambres consulaire chargée des questions intéressant l’artisanat (immatriculation au registre des métiers, formation, apprentissage, représentation…)  sont prêts à se mobiliser », indique Bernard Stalter, président de CMA France.

Le regroupement d’initiatives au sein de « Chantiers de France » prendra « la forme juridique d’un EPIC Établissement public à caractère industriel et commercial - Personne morale de droit public ayant pour but la gestion d’une activité de service public qui passera les appels d’offres », selon Frédéric Létoffé, coprésident du groupement national des entreprises de monuments historiques « GMH » et dirigeant d’une entreprise spécialisée dans la restauration de monuments historiques en taille de pierre et maçonnerie.